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Rassemblement pour la Paix

à Quetigny

Le rassemblement pour une paix juste et durable, lancé à l’initiative de nombreuses organisations le 17 novembre 2023 à Quetigny, annoncé par une distribution d'appels dans les boîtes aux lettres de notre ville, été l’occasion de voir combien les différents courants d’idées, politiques, syndicaux, religieux ou non, pouvaient être transcendés par une idée simple, mais ô combien complexe à entrevoir et promouvoir.

Nous étions au moins 200, rassemblé·e·s dans une atmosphère grave et recueillie. Nous avions confectionné un panneau en carton, portant la mention "Stop aux massacres à Gaza - pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens". Certain·e·s avaient en main une torche. La police municipale et la gendarmerie, peu habituées à ce type de rassemblement, veillaient à distance. Certain·e·s passant·e·s s'arrêtaient, quelques-un·e·s se joignaient à nous. Même les applaudissements étaient empreints de gravité. En dépit du froid humide et pénétrant, la participation de tous s'est maintenue de bout en bout.

 

Plusieurs médias locaux se sont fait l’écho de ce temps extrêmement digne, de partage et de solidarité avec les morts, les douleurs infinies que les uns et les autres vivent. Des repères historiques, des poèmes, des prises de parole tellement diverses, mais toutes aspirant qu’à ce qui ne semble pourtant, pour le moment, n’être que de plus en plus une utopie ! 

 

Depuis, d’autres rassemblements plus larges ont eu lieu où notre intervention a été, sur demande, reprise. 

 


Nous en reproduisons ci-dessous le texte. 
 

Les liens vers les articles de presse locaux sont également proposés à la suite. 

 

Les combats ont hélas repris avec une intensité que chacun·e connait. Porter cette aspiration à une paix juste et durable est donc plus que jamais d’actualité… 


Texte de l’intervention commune au rassemblement place centrale Roger Rémond le vendredi 17 novembre 2023

 

Depuis cinq semaines Le peuple de Gaza vit un véritable enfer sous les bombes et l’occupation de l’armée d’Israël ;
-    plus de 10 000 morts ; Gaza est devenu un » cimetière d’enfants » avec plus de 4000 victimes et des milliers de blessés.  Un                     enfant est tué toutes les dix minutes. Personne n’est en sécurité nulle part.
-    L’OMS parle d’un système de santé à genoux : plus de 250 attaques contre des centres de santé, la moitié des hôpitaux de Gaza

                   ne fonctionnent plus, les autres sont plus que débordés.
-    L’ONU annonce la mort de plus de 100 de ses agents
-    L’UNICEF parle de 221 écoles et 177 000 logements détruits ou endommagés.
-     Le blocus total du début  (eau, électricité, nourriture, médicaments)  reste encore très fermé : 650 convois depuis le début du conflit

                     alieu des 500 quotidiens avant le 7 octobre.

 

Nous  comprenons  la douleur, le traumatisme, la colère et la peur des Israéliens après les actes barbares du Hamas le 7 octobre que nous condamnons  sans réserve, ils sont un déni de notre humanité et ne servent pas la cause palestinienne. Mais en aucun cas ces crimes ne peuvent justifier ceux tout aussi barbares de l’armée israélienne depuis 5 semaines à Gaza où Israël a depuis longtemps franchi les frontières de la légitime défense.

 

Le gouvernement de Netanyahou continue de piétiner avec fureur le droit international et le droit humanitaire à Gaza, mais aussi en Cisjordanie où les colons d’Extrême Droite commettent impunément crimes et terreur sur la population.

 

Nous ne pouvons rester passifs et muets devant tant de crimes qui confinent au génocide et à la disparition de la nation palestinienne. Nous ne pouvons rester passifs devant le soutien quasi inconditionnel au gouvernement Israélien et/ou le laisser- faire des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union Européenne qui paralysent la mission et l’action de l’ONU. Craig Mokhiber, directeur du bureau de New-York du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, écrit  dans sa lettre de démission du 27 octobre : « …les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont totalement complices de cet horrible assaut. Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations conventionnelles d’assurer le respect des conventions de Genève, mais ils arment activement l’offensive, fournissent un soutien économique, des renseignements, et couvrent politiquement et diplomatiquement les atrocités commises par Israël ».

 

Nous sommes rassemblés ce soir pour exprimer notre solidarité avec les victimes civiles palestiniennes, mais aussi israéliennes. Nous voulons grossir les rangs des millions de personnes qui, à travers le monde s’élèvent contre ces massacres, et aussi les rangs de ces infatigables défenseurs des droits de l’homme qui se dressent contre les  violences  des envahisseurs et des colonisateurs où qu’ils soient. Nous sommes aux côtés de milliers de Juifs qui osent défier la politique de violence colonisatrice du gouvernement de Netanyahou et sont solidaires des Palestiniens dans leur droit à vivre libres dans un pays sécurisé, le leur. Depuis le 7 octobre, des milliers de juifs se mobilisent dans de nombreux pays et particulièrement aux Etats Unis pour condamner les massacres à Gaza et la reconnaissance des droits des Palestiniens, balayant du même coup les déclarations de nombreux responsables politiques et le déferlement médiatique qui veulent  faire croire que la critique d’un gouvernement colonial d’Extrême-Droite qui chasse les Palestiniens de leur terre est synonyme d’antisémitisme. Pas plus que la critique des violations saoudienne des droits de la femme n’est islamophobe, ou la critique des généraux assassins du Myanmar n’est anti bouddhiste.

 

Nous sommes rassemblés ce soir aussi pour obliger notre gouvernement à quitter définitivement la position de soutien  quasi inconditionnel à la riposte criminelle de Netanyahou exprimée après les attaques du Hamas. Le président Macron n’a que trop tardé à demander un cessez-le feu à Gaza et nous devons le pousser à tout faire pour :
-    un cessez-le feu immédiat,
-    la mise en place d’une aide humanitaire urgente à la hauteur des besoins de la population,
-   la libération des otages 
civils enlevés par le Hamas et des prisonniers palestiniens, incarcérés sans jugement par l'autorité militaire     militaire qui gère la Palestine occupée,
-    la levée du blocus imposé illégalement aux Gazaouis depuis 2006,
pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

Il n’y aura pas de paix sans justice, ni là-bas ni ailleurs.


Liens vers des articles sur le rassemblement du 17 novembre :

 

https://www.bienpublic.com/politique/2023/11/18/une-manifestation-pour-la-paix-au-proche-orient 

 

https://dijoncter.info/quetigny-un-rassemblement-organise-pour-une-paix-juste-et-durable-entre-5055

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