Une bonne trentaine de personnes ont participé à la deuxième rencontre de la Gauche quetignoise, deux mois après la réunion du 25 janvier qui avait ouvert le processus engagé par Ensemble !, Les Écologistes, La France Insoumise, le Parti Socialiste et Réinventons Quetigny.
Trois thèmes ont alimenté la réflexion et le débat :
Pauvreté et précarité : les connaître et les faire connaître, faire le point sur l’ensemble des acteurs qui contribuent à les faire reculer. Il ne s’agit, pour la Gauche qui se rassemble, ni de concurrencer l’action des élu·e·s, ni celle les services de la ville, mais de concevoir ensemble une politique de solidarité envers les personnes les plus vulnérables de notre commune. Quelles solutions proposer en matière de revenu, de logement, d’insertion sociale et professionnelle, de santé, d’accès aux droits pour ces personnes ?
Changement climatique : l’accélération des phénomènes et des catastrophes climatiques extrêmes nous impacte toutes et tous et nous obligent à agir pour inventer des solutions dans de multiples domaines de notre vie : l’eau, l’énergie, le logement, les transports, l’urbanisme, etc.
L’immigration : cette réalité concerne de nombreux aspects de la vie politique, sociale et culturelle de la Commune, de ses élus et de ses habitants : l’intégration des personnes venues de l’étranger et de leur famille, la question de la langue, le respect des droits des migrant.es, l’emploi, l’accès au logement, aux services publics, la nécessaire diversité dans les quartiers, l’ouverture des Quetignois aux cultures étrangères, la place des enfants d’immigré·e·s dans l’école, etc.
Ces thèmes devraient nourrir et guider la réflexion et l’action de notre rassemblement dans les mois et les années qui viennent. Ces premières rencontres ne sont que le début d’un processus que les participants souhaitent durable. Si l’urgence face à la montée de l’Extrême-droite est sans doute ce qui a précipité le rapprochement des diversités politiques, l’enjeu est bien plus audacieux : prendre la mesure des échecs de la Gauche et poser de nouvelles fondations pour répondre aux exigences sociales, écologiques et démocratiques de nos concitoyens.
Nous avons bien conscience que notre action ne peut s’inscrire dans la durée si nous restons enfermés dans notre ville. Elle ne peut se développer et s’épanouir que dans un espace ouvert sur les questions nationales et universelles sur un projet global dont la trame a été tissée dans le programme partagé de la NUPES élaboré lors des dernières élections législatives de juin 2022.
Des projets, des espoirs de renouveler nos pratiques politiques pour remobiliser nos concitoyen·ne·s, mais aussi de profondes interrogations ! Comment ce rassemblement couvert de cheveux gris peut-il faire la jonction avec les générations plus jeunes ? Comment les inciter à prendre la relève en leur donnant les moyens de s’engager pour saisir le relai d’une génération qui peut certes transmettre expérience et idées mais qui ne fera pas la révolution sociale et démocratique dont nous avons besoin ?
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